Fraîchement élu, François Hollande n’a pas le droit à l’erreur.

François Hollande a été élu Président de la République avec un peu plus de 18 millions de voix soit un peu plus d’un million de voix de plus que son adversaire, le président sortant Nicolas Sarkozy. Ce chiffre, s’il représente 51,63 % des suffrages exprimés, ne représente que 39 % des inscrits. Autant dire que le Président nouvellement élu n’a pas été poussé par un tsunami démocratique : il a simplement été élu à la majorité de ceux qui ont souhaité exprimer un choix.

Hollande

En 2007, lorsque Nicolas Sarkozy a été élu, une très forte attente s’était formée autour de lui. Il avait promis monts et merveilles : on se souvient de l’objectif de 5 % de chômeurs, celui de zéro SDF, celui du pouvoir d’achat, celui de la croissance enfin retrouvée. Les Français n’ont rien eu de tout cela. A contrario, il a réalisé des choses qui ne figuraient pas dans son programme, et pour lesquelles il n’avait aucun mandat. On pense bien-sûr à la réforme des retraites qui a fait sauter le départ à 60 ans, considéré comme beaucoup dans notre pays comme un acquis social symbolique.

Il est donc impératif, pour ne pas susciter un rejet aussi massif que celui qu’a connu Nicolas Sarkozy, que François Hollande respecte ses engagements, son programme, ses promesses. Aujourd’hui, il est beaucoup plus facile pour nous, citoyens, de porter un regard critique et documenté sur l’action de nos gouvernants. Alors, ne nous en privons pas !

Ce que je vous propose par ce site Internet, c’est de scruter, dans le détail, et semaine après semaine, ce qu’ont réalisé François Hollande et son équipe, et le mettre face à ce qui avait été promis ; tenir un suivi comptable de la réalisation de ses promesses dans une démarche à la fois critique et bienveillante. L’objectivité devra être une règle de travail, un challenge de tout instant, car sans elle, point de crédibilité.

Bien-sûr, comme Nicolas Sarkozy, François Hollande connaîtra certainement des événements qui rendront tel ou tel point caduque, du fait d’une crise, d’un retournement de situation, etc. Il faudra donc que notre suivi soit intelligent, évolutif et cohérent avec l’actualité.

Je vous donne donc rendez-vous mardi à 10 heures pour découvrir ce projet, l’Observatoire du Mandat, au moment où Nicolas Sarkozy laissera les clefs de l’Élysée au nouveau Président de la République, François Hollande.

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