L’été est enfin arrivé. Enfin, d’après le calendrier. Parce que, si je regarde par la fenêtre, ce n’est toujours pas ça. Déjà qu’on n’a un printemps de retard, on est en train de prendre deux saisons dans les dents. Cela dit, vous n’êtes pas ici pour parler de la météo, et moi non plus.
Vous souvenez-vous de vos cours de technologie au collège ? Cette matière a certainement beaucoup évolué dans le temps, mais dans les années 90, quand j’y étais, on nous apprenait à taper sur un clavier. On nous donnait des instructions sur la façon dont il fallait placer ses doigts, et on nous donnait des textes à taper. Je me souviens qu’à ce petit jeu je distançais toujours mes camarades. Pourtant, je recevais de mauvaises notes : mon style était très peu académique – ce qui n’a pas changé – mes doigts n’allant jamais sur la bonne zone du clavier. Peu importe, ma méthode me convient à moi-même.
C’était la même chose avec les rédactions : on nous demandait de toujours commencer par un brouillon, et ensuite de recopier au propre notre production. Évidemment, je commençais directement au propre, faisant quelques ratures qui me valaient quelques points en moins. Tout ça pour dire que si l’école est là pour nous apprendre des techniques, rien ne vous empêche d’avoir les vôtres. Chacun son style, sinon le monde serait d’un ennui infini. Il en est de même pour les saisons de l’année : il faut du changement de temps à autres, sinon c’est barbant.
Fort de ces constats, l’été sur 365 mots sera différent du reste de l’année ! Afin d’être en mesure de faire des pauses, se détendre, sortir prendre l’air, boire du rosé avec ses amis autour d’un barbecue, le blog passera de trois à deux articles par semaine :
– L’article du lundi est temporairement supprimé ;
– Le vendredi, un article reviendra sur l’actualité de la semaine, ou sur tout autre sujet, comme d’habitude ;
– Le mercredi, et ça c’est nouveau, j’inviterai des blogueurs, utilisateurs de Twitter ou d’autres personnes avec des belles plumes à écrire, à leur tour, à faire l’exercice d’un article, un pamphlet, une tribune, enfin ce qu’ils veulent, mais toujours en 365 mots.
Vous pouvez donc vous attendre à de belles surprises cet été. Merci en tous cas pour votre fidélité !
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